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Archeologie : ‘Pas une chasse au tresor’


« L’archéologie est une science à part entière, elle étudie les contextes et ne s’intéresse donc pas aux seuls objets, elle n’est pas une chasse au trésor. Donc, l’utilisation de détecteurs de métaux est réglementée, même si certains galvaudent le sens des mots inscrits dans les textes de loi. Utiliser un tel appareil nécessite obligatoirement une autorisation préfectorale délivrée après montage d’un dossier scientifique, la seule autorisation d’un propriétaire ne suffit pas. »

C’est d’ailleurs le sens de la conférence de l’association Halte au pillage du patrimoine archéologique et historique qui s’est tenue à Melle il y a quelque temps, en partenariat avec le musée de Rauranum et la communauté de communes du Mellois :
« Après plusieurs pillages constatés de Rom jusqu’au chevet de l’église Saint-Hilaire de Melle, il est apparu important de valoriser cette volonté commune de protéger le patrimoine et d’en donner les règles. Le patrimoine est à tout le monde, et n’a donc rien à faire sur un rebord de cheminée, dans une vitrine privée ou pire, sur des sites de vente aux enchères. Aussi, en cas de découverte fortuite d’un objet ou un ensemble d’objets, il faut contacter la mairie ou le musée le plus proche en indiquant le contexte de découverte, et surtout le lieu le plus précis possible, ou encore le service régional de l’archéologie, antenne de la Direction régionale des affaires culturelles. Il y a une différence entre découverte «  fortuite  » ou non : la fortuité indique la découverte d’un objet sans faire acte de recherche (en se baladant, en faisant des travaux, en cultivant le jardin…). » Ainsi, l’association Halte au pillage considère que « toute découverte faite avec un détecteur de métaux exclut toute fortuité puisqu’il y a de fait acte de recherche. Et l’histoire et l’archéologie ne concernent pas que le passé lointain. Ces domaines sont consacrés à l’étude de l’Homme et de son environnement, de la préhistoire aux années 1920 environ, voire même à la Seconde Guerre mondiale (d’ailleurs, à ce sujet, attention aux découvertes de munitions, les accidents n’arrivent pas qu’aux autres : lors des dernières années, blessures et décès ont été recensés partout en Europe). Des chantiers archéologiques bénévoles existent, autant s’y retrouver, et en toute légalité. »
Source
http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2016/06/15/Archeologie-Pas-une-chasse-au-tresor-2751122

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